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MA RELATION AVEC MON CORPS

J’ai toujours été une petite fille potelée.




Ce n’est qu’en dernière année de collège, en tombant amoureuse d’un garçon en vacances dans mon village, que j’ai perdu du poids, parce que l’amour coupe la faim, il parait ... (tomber amoureux peut donc être une solution héhé).

Je n’étais pas devenue mince, j’avais toujours de bonnes cuisses et une petite brioche. J’ai toujours eu de gros bras aussi.


Au lycée, j’ai commencé à complexer sur mon corps : Je suis passée d’un collège familial avec 150 élèves en comptant toutes les classes, à un lycée de ville. Et les filles de la ville étaient beaucoup plus minces, et beaucoup plus féminines. Moi j’étais une fille de la campagne quoi ! Alors en plus d'être rondouillette, je n’avais pas de sac Vanessa Bruno, de chaussures derbies, etc … Bref, j'étais OUT !


Ma première idée de maigrir me vient de ma meilleure amie. Sa décision de se prendre en main m’a fait prendre conscience que je n’étais pas destinée à être plus grasse que les autres. En Terminale, elle se décide et perd 10kg ... sans sport.

C'est LÀ le premier "et pourquoi moi je n'y arriverais pas ?"


Mais je suis partie faire mes études de comptabilité sur Montpellier en 2010. Etil faut bien avouer que la vie étudiante n’est pas la plus saine : je suis passée de 59kg à 67kg en 2 ans … +8kg ! Sans m’en rendre compte évidement. Je sentais bien que je prenais un peu de poids, mais j’avais un copain, il ne se plaignait pas, alors à quoi bon me torturer l'esprit ?


Ce n'est qu'à 23 ans que j'ai su trouver MA motivation ...


A la fin de mon DUT, en 2012, j’ai changé de chéri. Naturellement, j’étais de nouveau amoureuse donc j’ai reperdu quelques kilos, mais rien de flagrant. Peut-être 2kg ? Lui ne se plaignait pas non plus de mes quelques kilos superflus. Et puis j’avais toujours en tête l'idée qu'« au moins, il m’aime vraiment, et il ne m’aime pas juste pour mon corps ».


L'excuse la plus commune pour continuer a me conforter dans ma flemmardise ^^

Nous sommes partis tous les deux sur Perpignan faire notre Licence Pro, et je commençais à sentir que je reprenais du poids. On se sentait bien, on mangeait bien, bref on était heureux.

Mais pas ma balance, ni moins mon miroir ! J’avais repris tous mes kilos perdus, donc 66/67kg à nouveau.

Je me plaignais tous les jours « Tu me trouves pas grosse ?! », « j’en ai marre d’être grosse », « j'aimerai tant être comme elle », etc … ce qui l’agaçait souvent !


Fin 2014, je décide de m’inscrire en salle de sport, pour optimiser mon temps de pause entre 12h et 14h. En 1 an, bien que je ne fasse pas attention à ce que je mangeais, j’ai tout de même perdu 2kg ... C'est pas grand chose, mais c'est toujours ça de gagné !

Et c'est en Novembre 2015, que j’ai vu passer sur Facebook un avant/après. Je me suis dit que ce devait encore être un truc avec des gélules "miracles". Mais trop curieuse et surtout trop désespérée, je suis quand même allée vérifier. Et c’est là que je suis tombée sur la page de Sonia Tlev et son TopBodyChallenge.

Et WOW, ces transformations de malade !

J’ai regardé mon copain, et je lui ai demandé « Tu aimerais que je maigrisse ? Non parce que moi je me sentirais mieux, et tu ne m’entendrais plus me plaindre ! » Sans même attendre sa réponse, je me suis lancée dans l’aventure, et me voilà TopBodyChallengeuse !

Ma première tentative a été un échec : j’ai tenu 7 semaines, puis j’ai laissé tomber. Je ne voyais pas de résultats, c’était dur. Et vous savez pourquoi ?! Parce que les fêtes de Noël approchaient, et que je voulais manger du chocolat, du foie gras, … pleins de trucs graaaaaasssss !!!

Et je précise que je n’avais pas de résultats parce que je n’avais pas vraiment fais de rééquilibrage alimentaire, je me limitais sur les sucreries et viennoiseries uniquement.

Après les fêtes, j’ai tellement regretté … Je m’en suis mordu les doigts !

J'ai passé deux semaines sur le compte de Sonia Tlev à défiler TOUS les avant/après, à sauvegarder dans mon téléphone ceux qui m'ont le plus motivés, et à les regarder tous les soirs. A envier ces filles, à essayer de deviner le sentiment de satisfaction une fois tant de résultats obtenus, et à me demander si VRAIMENT j'en étais capable ?

C'est le 25 Janvier 2016 que j'ai pris la décision d’arrêter de pleurer sur mon sort. J'ai compris que de pleurer sur les photos de celles qui avaient réussi ne me feraient pas perdre mon jambon et ma brioche.

Alors je me suis relancée, je me suis vraiment bougé les fesses, et j'ai toujours essayé de penser positivement depuis.


Et ça a plutôt bien marché pour moi !

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